Critiques
-
Critiques
Deux destins, trois prédateurs
Ramla rêve de faire des études de pharmacie. Après son baccalauréat. Et d’épouser Aminou. L’élu de son cœur. Il étudie la télécommunication en Tunisie et espère devenir ingénieur. Les familles se sont accordées. Ramla est aux anges. Le bonheur et la paix ! Allah donne le bonheur et la paix à Ramla ! Sa beauté affole malheureusement Alhadji Issa. L’un des hommes les plus riches de la ville de Maroua.…
Lire la suite » -
Critiques
Théâtre : le mur de la discorde
Des riverains s’étripent pour un mur dans un quartier de Yaoundé où la misère s’encroute chaque jour un peu plus alors que le développement continue de se faire attendre. Un arbre encastré dans un mur qui divise une rue d’un quartier populaire en deux. C’est là le lieu imaginaire qu’a choisi le metteur en scène français Yves Borrini pour articuler la tension dramatique d’une pièce que le public de Yaoundé…
Lire la suite » -
Critiques
Jean David Nkot n’est pas un artiste du « couloirisme »
Avec « P@chtwork », l’artiste qui vit et travaille a enfin exposé au centre culturel français de Yaoundé. Dans des conditions aux antipodes de son talent et de son œuvre. Hélas ! Il est toujours un immense régal de regarder les travaux Jean David Nkot ? représenté depuis 2018 par la galerie française Afikaris, tant la plasticité et l’esthétique ainsi que les thèmes abordés par le plasticien relèvent d’une manière de faire et de…
Lire la suite » -
Critiques
« Comme une reine », roman d’initiation
Avec son premier roman, Ernis donne au lecteur le loisir de se familiariser avec une écriture simple, et un tissage de l’intrigue mêlant histoire, rêves, mythologies, contes et fabuleux. De par l’itinéraire de Noupoudem, personnage principal et narratrice, Comme une reine d’Ernis se donne à lire comme un roman d’initiation, un roman d’immersion dans la culture Bamiléké en général, Ngiembon en particulier. Le prétexte fondateur de l’intrigue est celui du…
Lire la suite » -
Critiques
Alioum Moussa : une esthétique de l’ambiguïté
Le travail d’Alioum Moussa est une profonde réflexion sur la condition humaine. Il l’exprime sous le prisme des rapports de l’homme à l’économie d’une part, et de la conjonction de forces qui en découlent ou les motivent d’autre part. De la beauté brandie sous la lumière, Alioum Moussa en fait fi et recherche plutôt la part invisible et hideuse que l’on cache et qui infiltre toute action humaine. Avec ses…
Lire la suite » -
Critiques
Théâtre : Dur dur la prostitution !
Avec Les Amazones de Jean-Robert Tchamba, les comédiennes Laurita Ngringeh et Larissa Manfo campent deux sœurs qui prônent la « Bombe F » pour décanter un quotidien délétère. Deux sœurs, l’ainée Sonè et Zama la cadette, sont des amazones. Pas celles, célèbres, de l’ancien royaume du Dahomey. Elles sont à leur manière des battantes, des guerrières de la rue, avec pour seule arme le charme de leurs corps et leur sexe en…
Lire la suite » -
Critiques
Danse féérique et politique
Avec la suite de son projet de formation-initiation « Afrique enchantée en chantier », le chorégraphe au long cours Merlin Nyakam réussit le pont entre danses d’hier et d’aujourd’hui. Au terme du filage, la veille du spectacle de restitution de « Afrique enchantée en chantier » qui clôture les deux semaines de formation à la danse de création afro-contemporaine dans le cadre du projet éponyme, le chorégraphe-danseur et formateur Merlin Nyakam ne ménage pas…
Lire la suite » -
Critiques
Danse : quand les corps écrivent notre contemporanéité
Fusion, le spectacle de restitution de danses hip-hop et urbaines à l’Ifc de Yaoundé, le 14 avril dernier, a servi de jauge au travail abattu par les 20 danseurs camerounais dont sept femmes, ayant participé à Othni à la résidence de formation de dix jours intensifs. Résidence encadrée par Chantal Gondang, Rolland Alima et Marie Houdin et qui a réuni des danseurs professionnels à la réputation établie. Le tout sous le regard bienveillant…
Lire la suite » -
Critiques
Peinture : Les saines (scènes) colères d’Abdias Ngateu
L’artiste a présenté sa cinquième expo individuelle, « Déshumanisation » (5 mars- 2 avril 2020) à l’IFC de Yaoundé. Les peintures et l’installation décrivent des scènes de vie urbaine où l’homme-animal se normalise dans la précarité et la misère urbaines. Il faut voir en les images plus que des images de scènes de vie incroyables et étranges, d’un réel surréaliste, que propose Abdias Ngateu. L’acte de création chez cet artiste peintre née en 1990 s’inscrit…
Lire la suite »